Le black hat SEO #3

Dans la suite logique des deux numéros précédents, nous abordons ici quelques techniques Black hat plus avancées. Même si l'on évitera le prologue sur la limite d'une technique "avancée", ces quelques techniques pourront éclairer certains jeunes amateurs de SEO, par leur approche originale du référencement...

 

Le Hotlink - vol de photos :

Le hotlink consiste à récupérer des images sur d'autres sites pour les afficher dans le sien. Jusque là, ca va. Seulement il s'agit de l'afficher via son adresse url originale. Cela aura pour effet de ralentir le site d'où est tirée l'image en utilisant sa bande passante (tout en économisant la nôtre, bien entendu). L'impact SEO est donc négatif pour le site hotlinké tandis qu'il est bénéfique pour le site volant l'image. Cependant, vous trouverez sur cet article expliquant comment tirer profit d'un hotlink une manière de gagner des backlinks grâce aux voleurs d'images.

 

Générer des blogs et des commentaires :

Cette technique agit dans le même esprit que les pages satellites. Il s'agit là de créer automatiquement des blogs alimentés grâce au content spinning (rappel : le content spinning consiste à rédiger un master-spin, texte original qui sera réécri de manière automatique en utilisant l'automatisation des synonymes...). Ces blogs, au contenu fnalement aléatoire et de mauvaise qualité, pointeront vers le site à référencer. Quant aux commentaires automatiques, il s'agit soit d'utiliser ce meme content spinning, soit utiliser des flux twitter pour alimenter l'automatisation des commentaires.

 

Se référencer sur un site concurrent :

L'idée parait saugrenue, mais certains sites bénéficient de la notoriété de leurs concurrents pour attirer du trafic. Jouer sur un "malentendu" et attirer des visiteurs sur son site, alors qu'ils croient aller chez la concurrence, c'est l'idée principale. Seulement, cette technique est légalement pénalisable. Tromper le consommateur entre dans le cadre de la concurrence déloyale. Cet article sur l'attaque d'une marque en SEO revient sur un cas particulier et met en exergue l'enjeu encourru par celui qui se lance dans de telles pratiques.

 

Le texte dissimulé :

Cette technique serait plutôt qualifiée de Gey hat, car à mi-chemin entre le respect et le non-respect des guidelines Google. Il s'agit de mettre en avant un petit bloc de texte suffisant pour que l'utilisateur comprenne de quoi parle la page. Avec, cependant, la possibilité de "lire la suite". Au clic, le texte intégral se déroule et l'on peut lire un contenu éditorial volumineux et inutile. L'intérêt est d'offrir au moteur de recherches un contenu riche et à l'utilisateur juste ce qu'il faut pour lui livrer un bonne expérience utilisateur.

 

Le Content Locking :

Le content locking consiste à monétiser un site grâce au système de CPA (Coût Par Action). L'on crée un site uniquement destité à la conversion. A chaque information remplie par l'utilisation dans le formulaire, le webmaster gagnera telle somme d'argent. L'idée est de référencer un site sur une requête évènementielle pour attirer rapidement un large public très rapidement. Une promesse est faite (accès à tel ou tel document, téléchargement d'applications ou d'images, mise à disposition de fonctionnalités, vidéos, streaming) et est "lockée" par ce fameux formulaire impératif. 

 

Réflexion sur le black hat :

Le black hat seo est une sphère fermée. Les techniques montrées ici n'ont finalement rien d'"exclusif" et sont connues par la grande majorité des référenceurs. Peu de SEO les utilisent dans leur travail. Il s'agit la plupart du temps d'expérimentations personnelles (destinées à trouver de nouvelles techniques de white hat) ou de cas particuliers. Les référenceurs véritablement black hat disposent de réelles connaissances dans ces techniques et ne les révèlent que dans une certaine limite (sociale). A leur avantage, moins il y a de personnes utilisant une meme technique ou ressource, plus elle perdurera. En parallèlle, nous et de nombreux seo restons dans le white hat, pour la pérennité du référencement et la qualité qu'il induit. Finalement, chacun son chapeau ;)

 

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Découvrez les deux articles précédents :

Le Black Hat SEO #1

Le Black Hat SEO #2